PARTICIPATION DES MUTUELLES AUX REVALORISATIONS

LES MUTUELLES SONT LARGEMENT BENEFICIAIRES ET L'ETAT FAIT LEUR JEU PUISQUE REGULIEREMENT IL S'INTERESSE A LA TAXATION DE CELLES-CI §

IL EST DONC LEGITIME, AU VU DES COTISATIONS VERSEES PAR SES ADHERENTS, D'ESPERER LES FAIRE PARTICIPER AU REMBOURSEMENTS DES REVALORISATIONS DES MEDECINS LIBERAUX..

LE PATIENT PAIERAIT PAR EXEMPLE DE 45 A 60€ SA CONSULT DE MED Gé OU DE SPé (PRIX LIBRE ET VARIABLE FIXé PAR LE MEDECIN SELON LE CONTENU DE LA CONSULT):
- LA SECU REMBOURSERAIT 23€ (=BASE SECU)
- LA MUTUELLE REMBOUSERAIT LE COMPLEMENT D'HONORAIRES (EN FONCTION DU CONTRAT CHOISI PAR LE PATIENT AVEC SA MUTUELLE)

LES PATIENTS DEFAVORISES (CMU OU FAIBLES REVENUS) SERAIENT TOUJOURS SOIGNES SANS AVANCE DE FRAIS COMME C'EST DEJA LE CAS AUJOURD'HUI !!


PAR CONTRE: NE PAS ACCEPTER QUE LES MUTUELLES OBLIGENT UN PATIENT A VOIR UN MEDECIN DéSIGNé (MOINS CHER) !! CE SERAIT UNE ENTRAVE AU LIBRE CHOIX DU MEDECIN PAR LE PATIENT !

REDEVENONS ET RESTONS LIBRES !!

il faut creuser cette piste

Stricto sensu les mutuelles ne sont pas "bénéficiaires" puisqu'elles n'ont pas de but lucratif, par contre elles disposent de réserve de solvabilité importantes, bien au-delà de ce que leur impose légalement le code de la mutualité, avec par exemple près d'un milliard d'euros pour la MGEN (cf. tableau ci-joint issu d'une enquête du Parisien)


Ce sont ces réserves excédentaires que deux députés UMP avaient souhaiter taxer sans succés. Pour savoir pourquoi le gouvernement s'acharne sur les médecins libéraux, c'est simple, il faut prendre l'argent ou il y en a encore un peu, et à l'instar des auto-entrepreneurs le secteur libéral fait encore partie des activités où les 35h sont généralement atteintes dès le mercredi ce qui a un impact direct sur les revenus, même s'ils sont largement insuffisants en regard de ce qu'ils étaient il y a quelques dizaines d'années ou par rapport à nos confrères européens. Mais plus intéressant encore sont les cadeaux faits aux mutuelles, et la part croissante qu'elles auraient à prendre dans le financement des dépenses de santé.

Pour comprendre cet étrange phénomène, il suffit de regarder à qui profite le crime. La liste des scandales est long, le plus retentissant ayant été celui de la MNEF (ex-LMDE), mais il est notoire que le financement des partis politiques par les organismes mutualistes est...conséquent. Sans revenir sur les détails historiques, ces organismes sont gérés par les syndicats (pas très droitiers) avec une efficacité discutable, puisque les frais de fonctionnement atteignent 25% contre 4% pour la Sécurité sociale (et quiconque a déjà collaboré en prise directe avec la bureaucratie de la SS saura que le zèle et la compétence ne fait pas nécessairement pas partie de leurs qualités principales). Gonfler leur bilan comme on leur a promis, cela veut dire un parc immobilier toujours plus grand pour loger les délégués syndicaux, des emplois fictifs ou semi-fictifs en supplément, et à n'en pas douter un généreux retour d'ascenseur pour les politiciens qui auront su se montrer complaisants , retour d'autant plus aisé que la lisibilité des comptes de ces organismes ferait passer Madoff pour un jeune débutant sur l'échelle de l'opacité, comme l'a maintes fois rappelé la Cour des Comptes.

On notera toutefois que ce projet est en parfaite cohérence avec le reste du programme gouvernemental, à savoir tondre les laborieux pour nourrir sa propre clientèle électorale.