Les pigeons ont-ils un projet pour maintenir une SS et rétribuer les médecins?

Grimm :

LE FERMIER. Mes bons amis, je vous ai rassemblés tous pour savoir à quelle sauce vous voulez que je vous mange.
UN COQ , dressant sa crête, Mais nous ne voulons pas qu'on nous mange.
LE FERMIER. Vous vous écartez de la question.

voilà on nous en restons depuis des décennies, entre louravis gabegiques hospitaliers, mal-calculants visionnaires et dogmato-passéistes restés en 1927

signer ? ne pas signer ? quelle importance ? en quoi ce non-choix est-il susceptible de modifier en quoi que ce soit la trajectoire tant que l'on reste dans une discussion portant sur la sauce ?

30 ans de petits pas dans une roue à écureuil et nous en sommes évidemment toujours sur la même pente : moins qu'hier, plus que demain

tant que nous accepterons de discuter dans la logique qui échoue depuis 40 ans, nous serons perdants

tant que nous ne poserons pas sur la table les trois questions fondamentales, nous serons perdants

qui paye ? bien évidemment toujours le citoyen/contribuable/cotisant

mais les deux autres questions, où sont elles quand à ce qui touche au libéral ?
et bien évidemment le combien ?

combien vaut un médecin ? en terme de moyens ? en termes de revenus ?
pour arriver au niveau européen c'est simple : x3 pour les moyens d'un S1, et entre 150 000 et 180 000 euros annuel pour le revenu

pour arriver à ce résultat, il n'y a pas 36 solutions, mais 2 et 2 seulement ainsi que le démontrent 60 ans de politiques de santé dans le monde :
- le tout libéral (type USA)
- la filière de soins

toute discussion en dehors de ces deux cadres est vouée à l'échec, comme on ne peut que le constater depuis 30 ans, comme le démontre l'échec patent du système français y compris bien entendu le secteur 2

la problématiques est fort simple :

- continuer dans le plan-plan ronronnant en compagnie des autres syndicats en préconisant par rapport à eux des variantes relevant de la sodomie des drosophiles en vol avec un "programme" surtout sans angle, sans accroche, sans relief, sans saveur et très très tiède

- revendiquer haut et fort l'une des deux solutions qui fonctionnent dans le monde réel

et là, évidemment, une seule des deux à une crédibilité économique : la filière

c'est ça le problème souvent avec les faits : ils sont têtus, brutaux, incontournables
Xavier Tarpin